Tout au long de ma grossesse, je me suis posé cette question: allaiter ou ne pas allaiter?
D'une fois sur l'autre, je changeais d'avis.
Je ne voulais pas me laisser influencer, c'est un choix entièrement personnel.
Le seul conseil intéressant: mieux vaut un maman qui donne un biberon avec plaisir et calme qu'un maman stressée qui allaite...
C'est une sage-femme qui me l'a dit et je trouve qu'elle a vraiment raison.
Donc je me suis dit que le moment venu, je saurai et ce serait une évidence...
J'avais tout prévu pour allaiter: coussinets et compagnie...
Quand la Puce est née, on m'a demandé si je voulais donner "la tétée de bienvenue".
Et j'ai refusé.
Je n'en avais finalement pas envie. J'avais envie de reprendre entière possession de mon coeur après 9 mois à le partager et à faire des concessions...
Peut être que ça peut sembler égoïste, mais je le sentais comme ça.
J'ai été aux anges de lui donner son premier biberon, on était bien toutes les deux et c'est ce qui compte.
Après, ça c'est corsé dans le sens où mon bébé régurgitait... Tout le temps et beaucoup.
Ca a été très dur à la maternité, et j'ai beaucoup souffert des réactions des puéricultrices... Elles ne disaient jamais la même chose, elles se contredisaient, et moi dans tout ça, j'étais tout simplement perdue.
Je ne dormais pas de la nuit car entre le biberon donné, les régurgitations, les changes, la boucle était bouclée. Vers 6 heures, on s'endormait épuisées et à 7 heures on débarquait dans ma chambre pour le petit déjeuner: youpi!
Avec la fatigue ajoutée à mes inquiétudes, j'ai craqué.
J'envoyais des sms de détresse à mon mari au beau milieu de la nuit...
L'horreur.
Et personne ne me donnait de solution.
Ce n'est qu'en rentrant à la maison (heureusement retour anticipé!) que j'ai trouvé tout de suite la solution: un biberon Dodie pour régler la vitesse et du lait anti-régurgitation de chez Picot.
Et tout est rentré dans l'ordre ou presque.
Et 15 jours plus tard, la Puce faisait des nuits de 6 heures... Et elle buvait super bien ses biberons...
Cet allaitement au biberon a permis à mon mari et à la famille de partager ce moment précieux qu'est de nourrir un bébé. Je crois que tout le monde a apprécié.
J'ai repris le travail 2 mois et demi après avoir accouché, alors le biberon était vraiment idéal.
La Puce refuse le biberon depuis ses 11 mois. C'est comme ça. Ca m'embête car j'aimerai lui donner du lait de croissance...
Mais bon, je ne veux pas la forcer. Alors le lait est remplacé par des yaourts variés du matin au soir en plus des légumes, féculents et protéines...
Voilà, tout ça pour dire que je n'ai pas allaité, que je ne le regrette pas, que ma fille l'a bien vécu et tout le monde est content!
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